Dès ce samedi, vos enfants seront en vacances pour deux semaines. Durant toute la semaine, ils auront été imprégnés des évangiles et auront pu cheminer vers Pâques à travers le récit de la Semaine Sainte et du don de Jésus de sa propre vie pour nous sauver. Dans notre école, d’autres personnes font souvent don de leur personne pour le bien de nos enfants : les bénévoles.

Je tiens à les remercier du fond du cœur de votre part et de celle de vos enfants. Certains d’entre eux se dévouent depuis de nombreuses années pour notre école . Il m’en vient deux à l’esprit : Solange qui aide chaque fois au rhabillage des petits après la sieste et Marie-Jo pour la lecture d’histoires en maternelles et la remédiation aux élèves en difficultés.

Je souligne aussi tout l’apport des autres qui nous aident de manière ponctuelle (membres des différents comités, aidants lors du marché de Pâques, de la fancy-fair,…).

A toutes ces personnes je tire un grand coup de chapeau. D’autres font aussi le don de leur personne et de leur patience pour vos enfants : les enseignants. Cette petite histoire pour vous en convaincre :

C’est beau le métier d’enseignant!
C’est l’histoire d’une institutrice de dernière année de maternelle.
Un des gamins lui demande de l’aide pour mettre ses bottes et en effet, elles sont vraiment dures à enfiler. Après avoir poussé, tiré, poussé, tiré dans tous les sens, les bottes sont chaussées et le gamin lui dit :
– Elles sont à l’envers maîtresse.
La maîtresse attrape un coup de chaud quand elle s’aperçoit qu’en effet, les bottes sont à l’envers. Bref, nouvelle galère pour les enlever, et elle réussit à garder son calme jusqu’à ce que les bottes soient rechaussées, aux bons pieds. Et là le gamin dit :
– C’est pas mes bottes.
A ce moment, elle fait un gros effort pour ne pas lui mettre
une baffe, elle se calme et demande pourquoi il ne l’a pas
dit avant.
– Bon, allez, on les enlève, dit-elle, et elle se met au boulot.
Le gamin poursuit :
– C’est pas mes bottes, c’est celles de mon frère, mais maman a dit que je dois les mettre.
Là, elle a envie de pleurer et entreprend de lui re-re mettre ses bottes. Pour finir, elle le met debout, lui enfile son manteau, son cache-nez et demande :
– Où sont tes gants ?
– Je les ai mis dans mes bottes…

Ayez donc parfois une petite pensée pour eux.

Déjà toute l’équipe éducative se joint à moi pour vous souhaiter de joyeuses fêtes de Pâques.

Luc BASTIN,
directeur