L’inclusion des enfants à  besoins spécifiques dans les milieux ordinaires.

 

A l’heure actuelle, on utilise le terme « inclusion » pour parler de l’intégration des enfants à  besoins spécifiques dans les écoles ordinaires.

L’inclusion scolaire vise à  développer au maximum le potentiel de chacun, fut-il élève ordinaire, handicapé, en grande difficulté scolaire (dyslexique, dyscalculique, souffrant de troubles de l’attention, élève à  haut potentiel…), issu de famille itinérante, barré par la langue, etc…

 

Notre école a pour obligation et mission d’être citoyenne, équitable, ouverte à  tous et ambitieuse pour chacun. Tout enfant doit pouvoir y trouver son compte, tant pédagogiquement, que socialement. Réussir une inclusion, ce n’est pas nécessairement mener chaque enfant vers l’obtention de son CEB, mais surtout le tirer vers son maximum, via des pédagogies adaptées, dans un cadre de respect mutuel.

Aujourd’hui, l’école inclusive est une obligation, mais est malgré tout en manque de moyens, tant au niveau de son financement et de son encadrement, que de ses infrastructures.

 

Outre ces constats, au sein de notre école, plusieurs actions ont dernièrement vu le jour via des initiatives de la Communauté française :

Ainsi, dans le degré inférieur primaire, une institutrice a suivi la formation « personne relais dyslexie ».

Plusieurs fois, des élèves primo-arrivants, ont parfaitement réussi leur intégration, grâce au soutien de parents ou grands-parents bénévoles issus de même culture. Très rapidement, ils étaient aptes à maîtriser le français sous l’aile protectrice de leurs « parrains ».

Un enfant handicapé moteur a également pu bénéficier du soutien de ses condisciples et de celui de l’équipe éducative, pour suivre un enseignement qui lui était destiné. Tout le monde en est ressorti enrichi au niveau humain.

Il y eut aussi une intégration partielle dans l’école. Cette pratique consiste en l’engagement d’une enseignante du spécialisé pour encadrer un enfant en grande difficulté scolaire.

Ainsi, dans notre école, plusieurs inclusions ont déjà  vu le jour. Nous nous servons de ces expériences pour améliorer les services que nous pouvons rendre à  tous ces enfants « différents ».

 

Pour conclure, je dirais, qu’idéalement, tout irait pour le mieux si PMS, logopèdes, kinésithérapeutes, … se trouvaient sur le même site, mais nous en sommes encore loin.

Cependant, je reste persuadé que, pour réussir l’école inclusive, outre les moyens dont nous venons de parler, nous avons surtout besoin d’un partenariat solide avec chaque famille.

Sans cela, la réussite ne sera qu’utopie…

L.BASTIN